janvier
Penser mondialement, agir localement !
Voilà comment chacun peut participer efficacement aujourd’hui, pour demain!
Charité bien ordonnée commençant par soi-même, balayons notre balcon et œuvrons ainsi pour le reste du monde…
Il n’est plus possible d’attendre des instances politiques qu’elles nous guident vers ce qui est le meilleur pour chacun de nous, en respectant tous les autres partout dans le monde, et la Terre qui nous porte.
Il ne tient à présent qu’à chacun de s’y mettre vraiment, et cela commence par une hygiène de vie incluant tous les aspects de l’être humain : physique, émotionnel, mental, et spirituel, ce qui signifie que la bonne marche de chacun, et par voie de conséquence du monde, passe par un juste équilibre de ce quaternaire, socle solide d’un humanisme éclairé.
Force est de constater que seules les initiatives individuelles, regroupées en îlots de consciences avisées, peuvent localement faire bouger les mentalités et proposer des alternatives au progressisme destructeur d’un ogre mondialiste dont l’appétit finira par détruire le Vivant sous toutes ses formes.
Pour ce géant sans cœur aucun de nous n’a d’importance, et la santé de la planète encore moins. Seul l’écrasement des uns au profit d’une poignée de privilégiés compte pour ce pouvoir glacial qui ne raisonne qu’en termes de croissance et enrichissement, au détriment de ceux qui sont utilisés à ces fins, et dont « on » se moque qu’ils survivent ou périssent !
Nous avons donc le pouvoir et le devoir de grandir en autonomie locale, et ce, dans tous les domaines, en tout cas, dans le plus grand nombre possible de ces derniers. La préoccupation d’un avenir pour chacun, au sein d’une société solidaire, passe par un éveil individuel au service de tous : c’est à la fois une vigilance de chaque instant, pour tendre à ne « produire » que pensées, émotions, actes les plus purs possibles, aussi sains que les aliments ingérés doivent l’être, et ce dans une vision durable au sein des écosystèmes que représente l’interaction d’un individu avec ses pairs et une société digne de ce nom.
L’écologie ne consiste pas uniquement à veiller sur la manière dont on se comporte avec l’environnement en général, et la terre en particulier. Elle touche tout notre être. Et elle intervient dans ce rapport étroit de l’individu avec lui-même et les autres, dans un environnement particulier relié à la société et ceux qui la composent.
C’est dire que vouloir une société écologique, c’est avant tout rendre notre microcosme interne, notre petite société intérieure aussi fluide, saine, claire, transparente, respectueuse et sage que nous le souhaitons pour notre environnement et la société dont nous rêvons !
Ce sont ces micros univers clarifiés, s’ajoutant les uns aux autres, qui créeront les justes relations humaines dont notre monde a dramatiquement besoin.
Revenir à du simple, réduire les besoins dont la plupart sont faux, sortir de l’emprise normative utilisée par « l’ogre », c’est cela qui nous permettra de faire naître une mondialisation vertueuse, c’est à dire l’émergence d’une conscience humaniste et citoyenne aux quatre coins de la planète, quelles que soient notre couleur, nos racines, nos options cultuelles, notre culture.
Et c’est ainsi que partout sur cette planète bleue, s’éveillera la Conscience du Beau, du Bon, du Vrai, tandis que localement chacun s’affairera à devenir meilleur, dans un circuit court de consciences travaillant entre elles pour une justesse planétaire, naissant au cœur local de chacun !
Martine Régis pour le MPC
- Tags: Initiatives Responsabilité